Au cœur de la tourmente politique au Niger, la défense de l'ancien président Mohamed Bazoum, détenu depuis le coup d'État militaire de juillet 2023, presse la Cour d'État de réexaminer son cas. Les avocats réclament un accès au dossier et la possibilité de communiquer avec leur client afin de préparer sa défense. Ils invoquent le respect des droits fondamentaux garantis par les conventions nationales et internationales, rappelant l'engagement du Niger envers ces principes.
La situation se complique avec les récentes accusations de Hinda Bazoum, fille de l'ex-président, qui pointe un prédécesseur de son père, Mahamadou Issoufou, comme instigateur du coup d'État. Elle dépeint un complot visant à protéger ses intérêts personnels et à orchestrer un retour au pouvoir sous couvert d'une transition militaire. Ces déclarations ajoutent une couche de tension à une affaire déjà chargée d'enjeux politiques et émotionnels.
Le dénouement de cette crise juridique et politique est attendu avec impatience, alors que la Cour d'État doit rendre sa décision le 10 mai. La communauté internationale, ainsi que les partisans de la démocratie au Niger et à l'étranger, suivent de près cette affaire, espérant une résolution qui pourrait redéfinir le futur politique du Niger.
Source : Infos-Niger
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